🗾 Voyage au Japon – Mardi 14 octobre 2025
Première visite : chez Yamazaki
Notre première visite de la journée nous conduit chez Yamazaki, l’un des rares éleveurs japonais spécialisés dans les koï voiles. Très peu d’éleveurs au Japon produisent ces variétés élégantes aux nageoires longues et soyeuses, ce qui en fait des poissons recherchés et peu représentés dans le monde de la carpe koï.
Chez Yamazaki, la demande est forte et constante, raison pour laquelle nous y retournerons plusieurs fois durant le séjour afin de répondre aux attentes de nos clients. Nous espérions trouver davantage de koï âgés de deux ans, mais seules des carpes de trois ans étaient disponibles — de très belle qualité, qui plus est.
Nous avons notamment sélectionné plusieurs Purachina (koï blanches), ainsi que d’autres variétés à voiles. Les poissons étaient splendides, proposés à des prix attractifs, et l’éleveur, comme toujours, très accueillant et chaleureux. Passer du temps avec lui est un véritable plaisir à chaque voyage.
Deuxième visite : chez Ikarashi Ozumi
Nous poursuivons ensuite chez Ikarashi Ozumi, un éleveur reconnu pour ses Ochiba Shigure, Beni Kumonryu, hariwake et Goshiki.
Après un rapide tour d’ensemble de ses bassins, notre attention se porte sur un bassin de qualité intermédiaire, où nous procédons à la sélection de 14 koï aux variétés variées.
Parmi elles, deux superbes Beni Kumonryu Wagoi nous séduisent particulièrement. Leur évolution promet d’être fascinante : pour l’instant, le noir n’est que peu visible, mais avec les eaux plus dures de Normandie, la couleur foncée devrait rapidement apparaître, transformant totalement leur apparence.
Nous avons également eu un coup de cœur pour un Beni Kumonryu atypique, à la robe rouge uniforme rehaussée de discrets motifs noirs — un poisson plein de caractère.
D’autres variétés, dont deux Shusui au maillage net et harmonieux, complètent cette magnifique sélection.




Dernière visite : chez Ooya koi farm
Pour conclure cette journée riche en découvertes, nous nous rendons chez Ooya koi farm , célèbre pour ses Asagi. Toutefois, ce ne sont pas des Asagi que nous venons voir aujourd’hui, mais des koï de deux ans impressionnantes par leur taille — entre 50 et 55 cm, toutes femelles, et proposées à un tarif exceptionnel.
Le plus marquant reste cependant la qualité du type et la puissance visuelle de certains spécimens.
Parmi les trois plus beaux sujets présentés, l’un d’eux se distingue par son patron parfaitement équilibré, son rouge éclatant et son noir intense : une véritable perle rare, qui fera sans doute le bonheur d’un futur propriétaire passionné.
La journée s’achève après un passage rapide chez Marusei, où l’éleveur était malheureusement absent. Nous terminons donc sur une note positive, avec un magnifique panel de koï sélectionnés et de belles perspectives pour les jours à venir.