J3 Dimanche 12 octobre 2025:

Une nouvelle ère pour les ventes de koï au Japon

Sélection de la journée cliquer ici

Depuis plusieurs années, les ventes de carpes koï au Japon ont profondément évolué. 

Autrefois dispersées, elles sont aujourd’hui organisées sous forme d’événements collectifs où les éleveurs réunissent au même endroit plusieurs professionnel , le même jour. Ces ventes, désormais planifiées, permettent une sélection plus méthodique et conviviale entre passionnés.

Première étape : Kochiji Koi Farm

La journée débute tôt, à 8 h, chez Koshiji Koi Farm, pour une vente « à la baguette ». 

Chaque participant tire au sort un numéro qui détermine son ordre de sélection. 

Cette fois, nous obtenons le numéro 4 — un bon équilibre pour choisir sereinement.
Nous avons pu sélectionner plusieurs koï très intéressants, notamment des Doitsu Ochiba, réputés pour leurs teintes automnales rappelant les « feuilles d’automne ». 

Ces poissons, élégants et équilibrés, se distinguent par leur qualité exceptionnelle.

Chez Maruhide : la tradition du choix

Notre deuxième visite se déroule chez Maruhide, où nous découvrons une quinzaine de koï âgés de trois ans. Cette fois, pas de tirage au sort : nous sommes trois à choisir directement. Le moment se joue de manière amusante... au chifoumi !
Chanceux, nous remportons un superbe Tancho kohaku, doté d’un maru parfaitement centré sur la tête et d’un contraste blanc-rouge d’une pureté rare.

Troisième halte : Takatasu Koi Farm

L’après-midi, direction Takatasu. Le tirage au sort nous place 8e sur 10 — pas idéal — mais qu’importe. 

Les premiers choisissent surtout des Doitsu Aragoke, tandis que nous misons sur une pièce beaucoup plus singulière : un Matsukawabake, poisson rare et d’une beauté saisissante, aux reflets subtils et changeants selon la lumière.

Dernière étape : Kawakami Koi Farm

Pour conclure cette journée bien remplie, nous faisons halte chez Kawakami.

 Ici, pas de baguette ni de tirage : on pêche directement les koï à l’épuisette dans les bassins.


Nous sélectionnons plusieurs Goshiki Ginrin, des mâles à la brillance spectaculaire. Leur rouge profond, presque incandescent, contraste magnifiquement avec leur nacre argentée.

 Nous complétons la sélection avec des Beni Kumonryu au noir intense et un Soragoi atypique à tête claire et maillage parfaitement marqué.


Une journée riche en découvertes, en émotions et en coups de cœur — un condensé de ce que le Japon a de plus authentique à offrir aux passionnés de koï.